Sacrés humains…
Est-ce l’année de la prise de conscience ?
Retrouvons l’amour de la terre !

Nous qui partageons ces quelques lignes sommes en grande partie convaincus du fait que nous avons repoussé encore un peu plus les limites de l’acceptable. Nous sommes cette-fois-ci dans l’obligation d’admettre que plus grand chose ne fonctionne dans notre système qui faisait promesse d’un eden sans limite. Tout semble désormais dysfonctionner et ne plus pouvoir revenir en arrière : sécheresse, pollution, feux, orages violents, pénuries d’eau, problématiques énergétiques, pénuries de matériaux, inflation, chômage, pénurie de main d’oeuvre, libertés entravées, anxiété et dépression au sein de la population…

Jusqu’où faudra-t-il aller pour réaliser que notre modèle est faux, tout faux, qu’il épuise nos ressources et les humains que nous sommes ? Qu’il éloigne l’Homme de la terre et de la vie. Si certains pensent encore qu’il n’est pas possible de faire autrement, que le maintien d’un emploi sur un golf justifie la privation d’eau pour 10 agriculteurs et pour les centaines de familles qu’ils nourrissent, qu’arroser du maïs en été est vital pour la population, que la nourriture n’a pas de rapport avec le climat… Si certains pensent cela et pire encore, il faut leur dire avec bienveillance mais fermement qu’ils ont une vision partielle et que l’avenir est ailleurs, que l’urgence est à un retour à une agriculture paysanne, à un retour à la terre, à si j’osais, une sobriété heureuse. Puisque tout porte à penser que depuis que l’homme s’est éloigné de la terre, depuis les années 60, il a oublié les fondamentaux qui le font vivre au sens premier du terme : la nature d’un sol, la réalité des saisons, la solidarité indispensable, le débit d’une source, les périodes de récolte…

Pour des raisons vitales, énergétiques, sanitaires et économiques, nous avons un besoin urgent de lâcher nos téléphones pour nous reconnecter au vivant… Nous devons réapprendre à nous émerveiller devant le vol d’un oiseau, l’arbre qui vit au rythme des saisons, le lait qui jaillit d’une mamelle, la framboise qui rougit, le mûrier qui pique et nourrit les abeilles, la puissance d’un châtaigner bi-centenaire… Nous devons réapprendre à observer ce que la terre peut offrir ou ce qu’elle ne peut plus donner. C’est cela que le numérique et le virtuel nous ont fait perdre : le réalisme paysan de nos ancêtres, la naivité des enfants que nous étions, l’objectivité des adultes que nous sommes devenus.

Nous avons l’entier et plein pouvoir, et il s’agit désormais de nous en servir, à commencer peut-être par davantage nous interroger sur la nature de l’agriculture pratiquée derrière chaque produit que nous consommons, juste parce que c’est l’essence de la vie.

Le coeur de L’Art de la Fromagerie est là : travailler en Lien Direct, choisir nos producteurs pour leur agriculture durable et vous offrir la transparence sur l’agriculture derrière chaque fromage pour justement retrouver ensemble l’amour de la terre.

Retrouvons l’amour de la terre !

En savoir plus sur notre engagement pour une agriculture durable